Cela passe par le soin de soi, l’attention à soi, la capacité à se connaître, à accepter les signaux, à décider d’en tenir compte, à récupérer après des phases d’activité intense, bref, tel un athlète de haut niveau, à gérer son énergie.
Nombreux sont ceux qui croient que :
– soit l’on s’occupe de soi et l’on se coupe des autres,
– soit l’on s’occupe des autres et l’on se coupe de soi.Pour ma part, je trouve cette pensée violente et je propose une 3eme voie qui consiste à réunir attention à soi et à l’autre et pour cela : établir un lien de qualité avec soi.
La performance est la résultante de l’état interne, soignons donc l’état interne et la performance viendra.
Notre corps est notre allié le plus fidèle. Il ne nous ment jamais (à la différence de notre mental qui peut nous tromper). Nous mettre à son écoute et réagir à un signal faible est plus pertinent que d’attendre qu’il s’amplifie. Par ex : prendre en compte une lombalgie (douleur lombaire) est plus pertinent que d’attendre la survenue d’un lumbago.
Notre mental peut être notre pire ennemi.Nous pouvons aussi en faire notre meilleur amien :
Développant l’estime de nous-mêmes.
Transformant nos croyances limitantes en croyances épanouissantes. Par ex : « La vie est un combat » à « La vie est une aventure qui mérite d’être vécue à plein ».
Pratiquant l’affirmation qui consiste à dire au présent quelque chose que je vise et qui n’est pas encore atteint.
L’équilibre entre le mental, l’émotionnel, le spirituel et le corporelaboutit à un état de grâce et produit le meilleur.
Pour parvenir à cet équilibre, contrôler sa respiration est un moyen puissant. La respiration est la seule fonction qui bien qu’inconsciente peut être contrôlée de manière consciente. Elle touche, relie et refait l’unité entre le mental, l’émotionnel, le spirituel et le corporel. En agissant sur elle, nous agissons aussi de manière indirecte sur le rythme cardiaque, la tension artérielle, le péristaltisme intestinal, le renforcement de nos défenses immunitaires…
Installez-vous, assis, le dos bien droit (alignement de la colonne vertébrale : baisser légèrement le menton et rentrer le bassin), dans le bus, au bureau, ou devant la télé. Placez une main sur le ventre de manière à le sentir bouger. Fermez les yeux et respirez calmement et profondément, en laissant l’air remplir généreusement vos poumons puis en l’expulsant totalement. Sentez le ventre sortir à l’inspiration et rentrer à l’expiration. Concentrez votre attention sur votre souffle : placez-la au bord de vos narines et sentez l’air qui entre et qui sort, comme un vent puissant sur une lande de bruyère. Dès que vos pensées reprennent leurs cours, reportez votre attention sur le bord de vos narines. Vous vous rendrez rapidement compte que, grâce à cette technique, vous parvenez à chasser vos soucis et à calmer votre nervosité.
C’est quand je suis pleinement à ma place que je peux donner le meilleur
dans la durée. Pour trouver votre place et donner un sens à votre vie, rejoignez le prochain parcours.
Moi, j’ai vraiment été très enthousiaste, j’ai fait ça avec beaucoup de bonheur même si les premiers jours étaient difficiles. Le fait qu’il y ait plusieurs semaines entre les deux sessions est extrêmement intéressant parce que c’est un processus long, lent, profond qui demande de la patience et de la bienveillance avec soi-même. Moi qui suis hyperactive, j’ai accepté cela et j’en suis ravie par ce que du coup, cela a pu émerger.”